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  Principe

A la suite de simplifications des nanotechnologies à l’aide de programmes informatiques, les nanotechnologies deviennent de plus accessibles et plus faciles à utiliser dans diverses catégories.

Dans le domaine du textile, il existe deux méthodes distinctes afin de réaliser un nanotextile :

  • le « bottom-up », c’est-à-dire la méthode ascendante. Il s’agit de créer à partir des atomes des objets plus complexes un objet en les assemblant. Cette pratique est particulièrement utilisée par les scientifiques souhaitant choisir avec minutie les atomes à utiliser pour chacune des propriétés qu’ils veulent acquérir.

  • le « top-down », c’est-à-dire la méthode descendante. C’est la miniaturisation: on part d’un objet déjà confectionner et on essaie de l’améliorer en lui apportant de nouvelles propriétés plus intéressantes et inédites tout en conservant sa fonction initiale.

De plus, les nanotextiles se répartissent en quatre catégories:

  • Les textiles à nanofinitions sont ceux qui suivent la voie descendante. Cela implique les traitements réalisés avant la fabrication et l’ajout de nanomatériaux en revêtement ou la création de surfaces nanostructurées sur un support de fibres. Les nanomatériaux ajoutés aux tissus sont principalement des nano-objets métallique tel que l’argent aux propriétés antimicrobiennes ou bien des nano-objets en argile afin de résister au feu. Tandis que lorsqu’il s’agit des propriétés tel que l’hydrophobie du tissue, on a plus tendance à utiliser les surfaces nanostructurées pour son rendu plus rudes par traitement. Cette catégorie de nanotextile est la plus répandu sur le marché car c’est un moyen plus accessible par les fabricants de tissus souhaitant se lancer dans les nanotextiles.

  

Une nanoparticule d'argent
  • Les textiles nanocompostites sont composés, comme leur nom l’indique, de fibres composites avec une ou plusieurs composantes nanostructurées ou à nano-échelle. Cette catégorie de nanotextiles suit plutôt la méthode ascendante. Dans ce cas, les matériaux ajoutés à la base de la fabrication du tissu sont des nanotubes de carbones afin de multiplier la résistance des fibres ainsi que des nanoparticules chargées en métaux issue de terres rares pour la luminescence. Comme pour les textiles nanofinis, les fibres nanocomposites sont facilement utilisables lors de la fabrication du tissue et ne suscitera donc pas de nombreuses modifications. Cependant tout cela dépend de la taille du matériau de la matrice de polymère voulant être intégrer au matériau. Cela implique que si ils sont de la même taille ou presque des changements mineurs seront à effectuer pour intégrer les composites. Or si la fibre doit être entièrement modifiée à cause de l’utilisation d’une matrice différente, une restructuration importante du procédé devra être effectuée. C’est donc pour ces raisons que les textiles à nanocomposites sont très peu présents sur le marché malgré le fait qu’ils soient prometteurs.

Un nanotube de carbone
Nanoparticules luminescentes

 

 

 

  • Les textiles nanofibreux sont constitués de vraies nanofibres. Cette fibre peut être soit constituée d’un seul matériau ou d’un compostite ou nanocomposite. Ce type de textile peut également être des nanofinies. Les textiles nanofibreux sont fabriqués avec des fibres se servant des propriétés des nanotechnologies pouvant être issu de la taille des fibres individuelles ou de la composition du nanomatériau. Néanmoins ce procédé n’est pas encore mis en place.

  • Les textiles nanotechnologiques non façonnés peuvent subir une amélioration de leurs propriétés grâce aux nanotechnologies pour simplifier leur manipulation. Certaines propriétés pourront être améliorées d’autre remplacées.

     

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